aucune monture, ne furent chaussées ou enfourchée par un être meilleur que Jafar ibn Abou Talib ! » Il veut dire par là que nul n’était plus généreux et hospitalier que lui !Récit rapporté par tout un groupe de savants, d’après Khalid, avec cependant un léger défaut dans la chaîne de transmission. Oubayd-Allah ibn ‘Amr le rapporte également, via la voie de Khalid, mais d’après Abou Qilaba : D’après Abou Hourayra. Ibn ‘Ajlane : D’après Al-Maqbouri (l’Homme du cimetière)⁴¹³ : D’après Abou Hourayra : Nous surnommions Jafar « le Père des nécessiteux » ! En effet, il nous conviait chez lui afin de nous offrir à manger. Parfois, il ne trouvait rien d’autre à nous proposer qu’un fond d’outre dans laquelle se trouvait un restant de miel ! Nous la prenions alors, l’éventrions et léchions ce qu’il y avait à l’intérieur… ‘Aqil est l’aîné de la fratrie des fils d’Abou Talib et le dernier d’entre eux à être décédé. Il est, par ailleurs, le grand-père du rapporteur de hadiths Abd-Allah ibn Mouhammad ibn ‘Aqil⁴¹⁴.‘Aqil eut nombre d’enfants, parmi lesquels : Mouslim, Yazid (d’où provient son surnom « Abou Yazid »), Saïd, Jafar, Abou Saïd le Strabique⁴¹⁵ (Al-Ahwal), Mouhammad, Abderrahman et Abd-Allah… Il n’était pas encore converti, lors de la bataille de Badr, et fut contraint d’y participer dans les rangs des polythéistes. C’est là qu’il